
Faire classe, c'est développer des compétences, mais surtout permettre aux élèves de progresser, de construire leur pensée et de devenir des individus capables de réflexion critique.
Alexis, Barbara, Sarah et Marie-Pascale sont professeurs au collège depuis maintenant plusieurs années. Une fois en classe, la porte fermée, avec les élèves, ils oublient tout et la journée peut commencer.
En 55 minutes de cours, il ne s’agit pas seulement pour eux de transmettre des connaissances historiques ou littéraires et de développer les compétences des élèves en fonction du programme éducatif, mais ils ont la lourde responsabilité que chaque élève progresse et comprenne les notions enseignées, tout en maintenant un climat de classe propice à l’apprentissage.
Mais comment aider cette diversité d’élèves chaque année à découvrir leur potentiel, à s’orienter et à se préparer à contribuer à la société de demain ?
Malgré l’espoir qu’un autre modèle éducatif est possible, certains d’entre eux, lâchés par l’institution, ont pensé à quitter le métier qu’ils ont pourtant toujours voulu exercer.
Marie-Pascale explique ainsi : « On n’est pas écouté, on n’est pas accompagné et si on veut se faire remarquer dans l’éducation nationale et que quelqu’un nous tende la main, il faut faire un truc très grave… Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour que le rectorat se déplace ? ».
Avec :
- Marie-Pascale, ex-professeure d’histoire géographie reconvertie dans l’accompagnement professionnel
- Barbara, professeure de lettres en Seine-Saint-Denis
- Alexis Potschke, professeur de lettres dans la grande banlieue parisienne
- Laurence Le Guen, professeure de lettres au Collège La Coutancière à La Chapelle-Sur-Erdre
- Les élèves du collège La Coutancière à La Chapelle-sur-Erdre
Merci aussi à Maud Huynh et Stéphane Germain, principal au Collège La Coutancière à La Chapelle-Sur-Erdre et auteur
Un documentaire de Johanna Bedeau, réalisé par Angélique Tibau
L'équipe
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